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Le Syndrome Prémenstruel (SPM): Un Voyage Personnel Entre Conscience et Acceptation

Dernière mise à jour : 6 mai


Le Syndrome Prémenstruel (SPM) |  Nash de Saint Germain

Le Syndrome Prémenstruel : Un Combat du Passé, Une Leçon pour Aujourd'hui

Le syndrome prémenstruel (SPM) a été, pendant de nombreuses années, l’une des expériences les plus marquantes de ma vie. Aujourd’hui, en étant ménopausée, je regarde en arrière avec un mélange d’empathie pour celle que j’étais et de gratitude pour tout ce que cette période m’a appris. Si le SPM fait désormais partie du passé, ses leçons continuent de résonner en moi.








Des Jours Marqués par l’Intensité

À l’époque, le SPM revenait chaque mois, inévitable et imprévisible. Il pouvait durer trois jours, ou parfois s’étendre. C’était un cycle d’émotions et de sensations amplifiées, influencé par ma vie quotidienne, mon alimentation, mon niveau de stress, et même les événements extérieurs.



Le Syndrome Prémenstruel (SPM) |  Nash de Saint Germain

Chaque mois, je passais par ces jours où tout semblait plus lourd, plus difficile à supporter. Des choses que j’acceptais sans réfléchir le reste du temps devenaient insupportables. C’était comme si mon esprit et mon corps refusaient soudain de tolérer ce que j’avais appris à ignorer ou à minimiser.


Et pourtant, combien d’entre nous ont déjà entendu ce fameux "Tu es folle" ou encore "C’est juste tes hormones" pendant cette période ? Comme si nos émotions et nos ressentis étaient soudainement invalidés, nos revendications balayées d’un revers de main. Ces phrases, si fréquentes, dévalorisaient non seulement nos besoins, mais aussi notre humanité.


Le Syndrome Prémenstruel (SPM) |  Nash de Saint Germain

Quand Tout Devenait Trop

Pendant ces jours-là, je ne pouvais plus me cacher derrière le masque de la femme qui gère tout. Celle qui donne sans compter, qui sourit malgré tout, qui s’efforce de tout faire pour les autres. J’ai longtemps pensé que c’était « normal », que c’était mon rôle en tant que femme.








Mais le SPM ne laissait rien passer. C’était comme un miroir grossissant, me forçant à voir clairement ce que je refusais d’admettre : les injustices dans mes relations, mes propres limites que je ne respectais pas, et cette tendance à toujours vouloir être parfaite pour être aimée et acceptée.



Nash de Saint Germain, SPM

Une Révolte Cyclique

Le syndrome prémenstruel, avec le recul, ressemblait à une révolte mensuelle. C’était la période où je ne pouvais plus accepter les abus, même les plus subtils. Les chaussettes laissées par terre devenaient symboliques de tout ce que je portais seule. La charge mentale, que j’assumais sans broncher les autres jours, devenait écrasante.

Mais ce n’était pas seulement une question de tâches ou de responsabilités. Il y avait quelque chose de plus profond. J’avais l’impression de porter des blessures qui ne m’appartenaient pas entièrement, comme si elles venaient d’un héritage collectif de femmes surchargées, sous-évaluées, et réduites au silence.

Pendant le SPM, les filtres tombaient. Je voyais tout avec une lucidité brutale.


Ce Que le SPM M’a Appris

Aujourd’hui, avec la distance que m’offre la ménopause, je réalise à quel point le SPM m’a appris à écouter mon corps et mes émotions. Ces jours difficiles étaient, en réalité, une invitation à vivre plus en accord avec mes besoins.


Voici les leçons que je retiens :


  1. Mettre des limites avant d’exploser. Le SPM m’a montré l’importance de poser des limites, non pas dans un moment de colère ou de frustration, mais dans les moments de calme et d’équilibre. Je devais apprendre à dire non, à demander de l’aide, et à exprimer mes besoins de manière claire et sereine.




  2. Célébrer mes cycles. Même si je ne voyais pas les choses ainsi à l’époque, mes cycles étaient une opportunité de renouveau. Chaque mois, ils me rappelaient que je pouvais lâcher prise, recommencer, et réévaluer ce qui comptait vraiment.


  3. Honorer mes émotions. Les émotions amplifiées du SPM n’étaient pas des ennemies ; elles étaient des messagères. Elles me montraient ce qui ne fonctionnait pas dans ma vie et ce qui demandait à être changé.


Nash de Saint Germain, SPM

Pour Toutes Celles Qui Vivent Encore le SPM

À celles qui traversent encore ces cycles, je veux dire ceci : le SPM n’est pas une faiblesse. C’est une alarme, un rappel que votre corps et votre âme réclament votre attention.

Écoutez-le. Respectez vos émotions, vos limites, et vos besoins. Et surtout, ne portez pas tout sur vos épaules. Apprenez à demander de l’aide, à dire non, et à vous mettre au centre de votre propre vie.


Avec le temps, ces leçons resteront, même lorsque vos cycles disparaîtront. Et vous réaliserez que le SPM, bien qu’éprouvant, vous aura laissé un héritage précieux : celui de vous connaître et de vous respecter profondément.


Et vous, quelles leçons avez-vous tirées de vos cycles passés ou présents ? Partagez votre expérience — vos mots pourraient inspirer d’autres femmes.





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